Marie-Basile est auxiliaire de vie. Depuis un an, elle s'occupe de Florenza, une dame de 90 ans atteinte de lourds problèmes cognitifs. Au-delà des tâches ménagères, son travail consiste surtout à prendre soin de la vieille dame, à l'accompagner jusqu'à ses derniers jours. Un métier invisible, mais pourtant essentiel.
Au-delà des tâches ménagères, le travail de Marie-Basile consiste surtout à prendre soin de Florenza. Une présence rassurante dont la vieille dame a besoin au quotidien. © Vincent Jarousseau
Tous les jours, du lundi au vendredi, Marie-Basile se rend au domicile de Florenza pour s'occuper d'elle. Les matinées sont consacrées aux travaux ménagers et à la cuisine, les après-midi à prendre soin de la vieille dame qui est atteinte de problèmes cognitifs, et qui pleure beaucoup. Sur l'heure du déjeuner, Marie-Basile se rend au domicile d'une autre personne, jeune, mais dépendante, pour l'aider à prendre son repas. Puis, elle retourne chez Florenza. Un travail invisible, mais essentiel, pour accompagner les plus fragiles.
© Vincent Jarousseau
Pour travailler avec les personnes âgées, il faut d'abord chercher à gagner leur confiance. La confiance, c'est très difficile. Il faut créer cette relation. Quand tu as gagné la confiance, tout le reste ça va tranquillement. Ce n'est pas une magie, c'est comme ça que moi je suis: toujours à l'écoute. Florenza, elle est plus rassurée quand je suis là. La confiance s'est installée entre nous, et cette confiance, je vais la garder jusqu'aux derniers jours.
En tant qu'auxiliaire de vie, Marie-Basile s'occupe également des tâches ménagères chez Florenza. Elle récure, cuisine, et s'occupe des papiers de la vieille dame / Vincent Jarousseau
Pour comprendre les enjeux derrière la revalorisation de ce métier, il faut tendre l'oreille et écouter ces héroïnes invisibles, qui travaillent à l'abris des regards, derrières les portes des domiciles, parler de leur métier, de cette relation privilégiée qu'elles ont avec les personnes âgées. Des personnes dont le bien-être repose entièrement sur la conscience professionnelle de ces femmes, souvent précaires, très mal rémunérées, et pourtant indispensables au fonctionnement de notre société.
Ecoutez Marie Basile dans ce 2ème épisode un reportage FRANCE INTER